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Angelus

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MessageSujet: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 22:07

Son regard se leva sur la vieille pancarte qui pendouillait lamentablement sous une vieille barre de fer rouillé. Le blason, aux couleurs fânées, était pourtant encore largement visible. Jaune, strié de bleu d'un coté avec un léopard sur la gauche. Oui, il était de retour dans cette ville qu'il aimait assez. Une raison. Toute une colonie d'humains protégés par des chasseurs, de quoi redonner du plaisir à la chasse. Un coup d'oeil à la rue de la pancarte. Personne, du pavé sur la chaussée. Il était dans le vieux centre ville. La condensation de la nuit rendait la route glissante, pourtant il marchait d'un pas sûr de lui, à chaque seconde prenant attention à son équilibre. Il ne faisait pas bien froid malgré la nuit et l'époque de l'année. Les façades des demeures et des boutiques étaient en colombage, comme dans les vieilles villes moyen-âgeuse. Le bois, par la polution de la ville était devenu bien noir, presque pourri. La chaux qui aurait du être blanche était maintenant grise et terne. Même sous les rayons faibles de la lune, il y avait un air antique, oublié, presque triste... Il marchait sans bruit, observant tout ce qui se trouvait autour de lui. Devant lui, cachés dans les ombres de la rue, ses propres ombres qui le prévenait d'un mouvement si jamais un intrus passait non loin de là.

Mais personne pour le moment. Il errait, tel le Némésis de cette ville, comme le fantôme de minuit, comme si personne ne le voyait. Il avait laissé son arme bien trop visible dans le repère précaire que sa division avait installé dans une cave d'un immeuble d'un quartier non loin de là. Ses cheveux n'étaient pas attachés. Il répugnait cela, jamais il ne les attacherait. Oui, c'était un indice idéal pour les Chasseurs de le repérer, mais c'était ainsi chez lui, il ne voulait pas qu'on touche à ses cheveux. Cependant, il avait également changé son étiquette au niveau des vêtements. Il portait un baggy kaki et un large t-shirt noir. Ainsi habillé, il ressemblait bien à l'étudiant que son visage angélique affichait en tout temps et tout lieu, sauf bien sur quand il baignait dans le sang de ses victimes. Il avait également un sac en bandouilière qui parraissait assez lourd. Les mains dans les poches, il avançait ainsi, recherchant une proie à dévorer. Avait-il une mission? Non, pas vraiment. On l'avait envoyé ici avec sa division ou plutôt, on lui avait demandé de quitter les ruines de Viersen, donc il avait pris ses meilleurs guerriers et s'était installé pour un temps à Leipzig. Une ombre transformée en serpent revint en zigzagant vers lui.

Un sourire sarcastique et il prit soudainement le pas de course. Chasseur ou simple victime, qu'importe, la faim était bien plus importante que l'identité de l'adversaire. Il arriva au coin de la rue et se stoppa, jeta un rapide coup d'oeil. Une femme marchait, le dos tourné vers lui, allant dans l'autre direction. Trop facile. Trop tentant. Un piège? Angelus regarda tout autour d'elle, dans quelle rue elle se trouvait, vers quoi elle se dirigeait. Non, il n'y avait pas de place pour une embuscade, pas d'endroit pratique. Serait-ce donc qu'une femme toute simple, partie tardivement d'une soirée tuperware? Tant qu'à faire, autant y aller et s'amuser. Et puis, si c'était des chasseurs, ça ferait un peu plus de sport et puis c'était tout. Tel un chat silencieux, il se glissa dans les ombres après cette proie délicate. Le fin sourire restait sur ses lèvres, comme éternellement accroché. La jeune femme s'arrêta soudainement devant une porte et frappa contre le bras. Angelus s'arrêta lui aussi, observant ce qui allait se passer. La porte s'ouvrit et une autre donzelle sortit. Elles échangèrent quelques mots puis prirent la route toutes les deux. Fantastique. Deux proies pour son ventre affamé. Il reprit également la traque et s'approcha de plus en plus toujours sans se faire remarquer.

Elles arrivèrent dans une impasse, pouffèrent de rire et se mirent à faire demi-tour. Ainsi, elles s'étaient égarées. Parfait, c'était le moment. Il se montra brusquement, bloquant leur retraite. Angelus pouvait déjà sentir la peur quand elles le virent. Son sourire s'agrandit, déjà l'eau à la bouche. Pour augmenter leur terreur, il sortit de sa poche un couteau à cran d'arret qu'il ouvrit dans un clac qui résonna dans l'air silencieux de la nuit. Une des jeunes femmes étouffa un cri de surprise, mélée d'un peu de gémissement apeuré. Dans l'esprit du vampire, il cherchait avec qui commencer. La blonde aux cheveux courts? Ou bien celle qui portait une casquette? Et si l'une tombait inconsciente, comme ça, il pourrait se délecter de l'autre? Oui... Ou non, bien mieux... Immobiliser l'une et la laisser regarder la mort de son amie sous les yeux. Oui, bien mieux. D'un regard et surtout de son esprit, une chaine d'ombre sortit, serpentine, et s'enroula autour des jambes de la jeune femme blonde, un bandeau d'ombre également l'empécha de crier alors qu'elle sentait cet étrange phénomène surréel. Sa copine voulut crier, mais en un battement de cil, Angelus était déjà tout contre elle l'empéchant tout mouvement. Ses lèvres s'entrouvrirent pour murmurer tout contre son oreille pour qu'elle seule entende.


- Mourir n'est rien, c'est achever de naître...
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Kavien

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeDim 12 Juil - 18:05

    Il n’y avait qu’un seul moyen pour revenir après s’être en allée, et ce de prendre le poste de messager afin de tenir le quartier central du déroulement de la mission. Jusqu’ici tout allait bien à Leipzig, ils s'étaient installés dans une cave, et la première journée s’était passée le plus calme possible. Kavien avait passé la journée au QG, un chef ne quitte pas sa demeure, ou du moins pas pour très long temps. Angelus pouvait en protester ce n’était que rien, si elle se fiait aux protestations de tous elle n’aurait jamais fondu la fédération des enfants de la rébellion. Cette journée même, un mouvement inhabituel des chasseurs fit remarqué aux frontières Viersen, elle envoya la deuxième division s’en occuper, puisque le maître de la première n’est jamais bon pour capturer ses proies sans les assassiner, et elle avait besoin d’informations.

    Ainsi, deux chasseurs furent arrêtés et les longues séances de torture ne menèrent à rien. Haine réciproque. Ils étaient pareils sur ce point, à se haïr infernalement, mais ils étaient loin d’être égaux !! Un seul ordre suffisait pour que Rave retire toutes les informations qu’elle désirait, telle était la différence, et tel était la force de la fédération, aller à l’encontre des désirs des chasseurs le plus profond qu’il soit. A Leipzig une activité anormale se déroulait, et l’organisation n’allait pas fermer les yeux la dessus, la première division était déjà là-bas enquêtant sur cette affaire. Et elle se retrouva, encore une fois, vampire normale libérée de toute responsabilité et fidèle à une seule chose : sa mission. Ce si n’empêche pas le fait qu’elle ait à revenir souvent jeter un coup d’œil sur l’ordre des choses.

    Le vent effleurait sa figure dont l’œil gauche était cette fois soigneusement cachée, les souffles jouant avec ses cheveux teints en noir comme ils les désiraient… le vent inspire la liberté, mais aussi la vengeance. Parce qu’il n’y a nulle justice sans liberté, et le mot justice sonne si bien avec vengeance… plusieurs diront le contraire, mais il n’y avait qu’une loi qui courait ces temps si : Le fort survivra. Et ce même dicton, ne laissait aucune échappatoire à ceux qui veulent subsister. Elle retournait du QG à grande vitesse, arrivant à Leipzig elle s’engagea dans une quête de reconnaissance, il fallait qu’elle retrouve ces chasseurs indiqués pas les prisonniers, ainsi la mission ne tardera pas à être achevée, et elle pourra se stabiliser et goûter à cette délicieuse partie de sa vengeance.

    Et alors qu’elle survolait les toits de la ville sombrée dans un profond sommeil, elle entendit le cri de quelques gonzesses un peu plus loin, intriguée, elle sauta les quelques toits qui la séparaient de la ruelle d’où provenait le son, et s’arrêta effleurer du regard la seine sanglante… Deux femmes avaient à faire à un vampire vu les cheveux et l’allure, mais elle le connaissait assez bien pour ne pas le reconnaître alors que seulement quelques dizaines de mètres les séparaient, Angelus sortit faire sa chasse. Elle soupira tout en se redressant, il n’y avait que lui qui pourrait quitter le groupe individuellement. Il allait s’empiffrer vu qu’il détenait deux victimes. Elle ne put se retiendre de froncer, question de choix, question de goût, seuls les chasseurs qui se tiennent devant elle cherchant à l’assassiner, seul ce sang attisait sa soif immesurable au moins momentanément.

    Un vent fort souffla poussant les nuages un peu plus loin laissant le ciel étoilé apparaître, elle ramena son regard au ciel, s’éloigna du bord du toit tout en regardant les étoiles, elle ne pourrait jamais faire ça alors qu’elle est à Viersen, mais là, elle n’était qu’un monstres parmi d’autres sans obligations. Elle se désintéressait de la seine en bas, pourtant étant vampire l’odeur du sang l’atteignit aussi attirante que jamais, du sang elle ne se désintéressait pas ! L’odeur était si vivante et pure, dommage qu’il y manquait cette unique chose qu’elle aimait savourer, cette haine réciproque qu’elle dégustait avec tant de sensualité. Elle désordonna ses cheveux peints vivement, puis s’apprêta à quitter continuer son observation, aussi tôt le problème sera résolut, aussi tôt elle pourra se soulager d’avoir accomplit une nouvelle phase de son plan glorieux.


    Chaque chose en son temps, mais le résultat sera le même…



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Angelus

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeDim 12 Juil - 20:25

Il ferma ses paupières avec délectation alors qu'un sourire machiavélique s'esquissait sur ses lèvres. Il sentait la peur fleurir sous cette peau si fine. La jeune femme à la casquette était immobile, incapable de bouger par les mains d'Angelus qui l'empéchait tout mouvement. Le visage du vampire glissait lentement le long de l'arrête de la joue jusqu'à son cou pâle et délicat. Ses lèvres frôlaient la peau, comme si elles cherchaient le meilleur endroit pour mordre et la vider de son sang. Sa futur victime laissa échapper un gémissement de terreur, ce qui enjoua encore plus le vampire affamé. La peur, la crainte, il pouvait sentir tout cela en elle et son sang ne serait que meilleur encore. Voilà comment il aimait ses victimes, fraiches, jeunes et terriblement effrayées... Encore un peu et...

Un bruit, un mouvement, une odeur... Différents. Son regard émeraude transcenda l'air noir de la nuit et s'écarta de ce cou frêle, pourtant, il ne relacha pas sa proie pour autant. Non, il y avait quelque chose de différent dans le coin. Mais quoi? L'étreinte des vampires est dangereuse, non seulement pour la victime mais également pour le chasseur. C'est comme un zèbre qui boit dans une oasis. Il a besoin de boire, mais il doit faire attention au crocodile qui peut surgir de l'eau et l'atteindre à la gorge. S'il mordait, il partait dans une dimension d'euphorie et un chasseur pouvait alors le prendre par surprise. Mais, cependant, l'odeur qu'il avait pressentit, ce n'était pas celle d'un chasseur. Non, il connaissait cette odeur. Il releva les yeux avant de discerner qui était là, là-haut sur les toits.

Kavien. Pas compliqué de la reconnaître. La même odeur, oui. Il plissa les yeux, étonné. Que faisait-elle ici? Seule? Il releva un sourcil d'étonnement, mais ce fut tout pour réaction. Sa gorge se faisait de plus en plus sèche, le besoin de s'emplir la panse d'un sang pur devenait de plus en plus importante, presque douloureuse. Alors son attention revint sur la jeune femme qu'il tenait encore fermement. L'autre était toujours immobile par son don sur les ombres. Pourtant, jamais son regard ne se décrocha de Kavien alors que d'un seul coup d'un seul, il planta les crocs dans le cou de la femme à la casquette qui cria brutalement sous la douleur. Elle se tut rapidement, alors que Angelus reprenait largement des forces. Ses yeux avait un nouvel éclat, bien plus brillant, toujours fixé sur la vampire.

Le corps tomba dans un "ploc" mou, sans vie. La jeune femme était toute pâle, exangue, morte en quelques secondes. Angelus ne regarda même pas le corps, encore à scruter Kavien. Un filet de sang coulait sur son menton, il n'y fit pas attention. Lentement, il détourna le regard sur la seconde et future victime. Cette dernière était encore plus terrifiée que la première, car celle-ci avait vu ce qui l'attendait. Hélàs oui, les vampires existent bien et elle allait mourir de la main d'un, ou plutot des dents d'un. Il s'approcha, sourire narquois sur les lèvres avant d'un geste de la main effacer ses ombres, les rendant immatérielles à nouveau. Il agrippa la chevelure courte d'une main et l'épaule de l'autre, dévoilant à la lune le cou appétissant au vampire. Les pleurs parcoururent les joues de la jeune femme, mais Angelus avait déjà replacé son regard sur Kavien, tout là-haut, sur son toit, d'un air de dire "tu en veux?". Une invitation peut-être...
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Kavien

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeDim 12 Juil - 21:29

    Les étoiles étaient toujours intacte, je ne ressentais rien à leur égare, rien que de l’admiration. Le temps aurait bon passé, les années se succédaient mais ils restaient intacte, ne changeaient pas, non même leur vibration lumineuse ne s’affaiblissait point… tellement admirable. Elles étaient, tout comme la lune des témoins de ce qui s’abattra sur cette terre, du sang qui coulera, des couleurs sombres et sanglantes dont le monde sera colorié… n’est-ce pas juste fantastique ? Rave, est-ce qu’un vampire lui aussi s’évapore pour devenir une étoile qui veille sur ceux qu’il aime depuis le ciel ? Cette légende est-elle réelle aussi ? Si c’était le cas, depuis l’espace, tu veillera sur cette terre jusqu'à ce que le prix de ta mort soit payé… je promets que je tiendrais mas promesse, sinon, je m’évaporerais et te rejoindrais la haut, et on veillera tout deux sur la destruction des chasseurs… le temps te prouvera que ma haine ne s’affaiblira pas, tout comme la luminosité des étoiles…

    Je souris, pas de fierté, pas de joie mais de désir, quand j’y pense, mon rêve devient si prêt, si touchable que j’en chavire… mais mes instincts entraînés par le temps ne basculaient pas, eux, ils guettaient toujours un regard, un mouvement, rien qu’un battement de cil pour me retirer de mes pensées me hurlant de m’intéresser à leur découverte. Son regard vert ranimé s’était posé sur moi, ses pensées étaient impénétrables, mais tout vampire ayant une proie en main vit des sensations désirées, sentir ce liquide vivant pénétrer son corps assouvir ses besoins, éteindre des désirs et en ranimer d’autres… il m’était tout à fait envisageable de comprendre, mais je ne puis m’intéresser à son regard, je cherchais dans l’obscurité du ciel une quelconque étoile qui serait digne de lui ressembler, j’avais ma main gauche sur mes haches tandis que je touchais de l’autre mon menton, un air pensif, absorbé… Rave, n’es-tu pas la lune ? Elle est la seule à briller si fort, et pourtant loin de te ressembler !

    Son regard changea alors qui bougea prendre son autre victime en main, il m’invitait à partager sa proie… croyait-il que je sois si ridicule que ça ? Ah, j’avais oubliée, je ne suis que Kavien, j’avais laissé un long soupir filler, et je ramène mon regard vers lui, je n’allais pas accepter, je ne peux pas accepter de boire le sang de cette jeune fille, cela n’attiserait pas mon désir, entre autre, il ne comptait pas partager sa victime avec moi, il ne faisait que jouer… et je n’ai pas envie de jouer moi aussi. Je bouge mon visage, un mouvement qu’il pouvait comprendre comme il le voulait, et je me retourne m’en aller… la ville était encore trop grande, et je devais encore guetter. Je traverse le premier toit, rien d’anormale, sauf ces cris et gémissements qu’il devait faire taire, si cela durait, il se ramènerait l’attention des gens endormis, peut être même de ceux qui surveillent eux aussi. La ville était bien trop calme pour que rien ne s’y déroule…


    Je me tiens au sommet d’un immeuble, regardant les lumières qui s’éteignaient, une ville, la nuit, c’est beau à voir, c’est tout ce que je pouvais voir, puisque le jour je ne peux que me cacher sous ma cape d’argent qui renvoie les étincelles du soleil et je regarde le sol sans daigner relever les yeux, tout ce qui est beau est ce que je peux voir, et je ne peux pas voir la ville le jour, donc elle est belle la nuit. Un son retentit dans la ruelle d’à coté, Angelus était dans la ruelle à droite… devrais-je m’inquiéter ? Il pouvait s’en occuper… peut être pas, alors qu’il savourait le sang de la jeune femme. Je soupire encore une fois, et me relève puisque je m’étais assis, et je rebrousse le chemin que je venais de prendre vers le toit, il était toujours en bas, je fis un petit saut tombant en toute élégance, et j’atterris en douceur sur mon pied droit regardant la sortie de l’impasse. Avec mes cheveux noirs, personne ne me soupçonnerait d’être un vampire, bien.

    J’avance vers l’endroit d’où provenait le son, un vieil homme s’inquiétait, uniquement un seul qui mourrait sûrement très prochainement, il ne tenait même plus debout, mais il voulait sauver la personne qui criait détresse. Je n’allais pas le tuer, il ne m’avait rien fait, je lui souris et il fit de même, mes pas étaient lourds, pourquoi raffoler, pourquoi m’affoler ? Je voulais juste qu’il aille dormir ailleurs, savourer sa mort sur un lit bien chaud… ma vengeance ne visait pas ces faibles gens qui ne peuvent même pas se protéger, mais qui ne portaient aucune haine pour ma race, je ne tue que ceux que je hais, et seul ceux qui me haïssent sont réciproquement haït… je lui fis un simple ordre et il obéit. Se retournant avec son balai à la main, un balai n’est qu’un jouet vieil homme, un balai est fait pour éloigner les insectes et non pour sauver une femme attaquée par un vampire. Il entra dans sa maison, Angelus ne m’avait pas rejoint, très bien. Je rebrousse chemins vers la ruelle où il se trouvait, et le fixe du regard, je ne devais pas tarder ici.

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Angelus

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeLun 13 Juil - 16:41

Elle rejeta son offre. L'indignation sembla aparaître sur son visage d'ange. Il ne l'oublierait pas de si-tôt. Lui qui n'était déjà pas prêteur à la base, voilà que quand il faisait une fleur, surtout à quelqu'un d'inférieur, on la lui repoussait? Kavien... Il n'arrivait pas à la cerner, c'était bien là la raison du pourquoi il la détestait tant. Non, non, il n'en avait pas peur, il était simplement étrangement méfiant de cette vampire. Elle ne dévoilait pas toutes ses cartes, il en mettrait sa main à couper. Oui, il y avait autre chose, et il se jurait qu'un jour, il découvrirait qui se cacherait sous les faux airs de Kavien. Cette guerrière était bien trop... trop... rah, il n'en avait même plus les mots. Mais pour le moment, il s'en fichait royalement, sous ses doigts, il avait un coup délicat qui ne demandait que d'être mordu. Alors son regard lacha Kavien qui s'en allait d'ailleurs et se posa avec envie sur la peau pâle de la jeune femme terrifiée.

Ses lèvres se posèrent dans le cou, il sentit un tressaillement de pure terreur de la part de la jeune femme qui ne pouvait pas même bouger un muscle. Lentement, avec délectation, le vampire chercha l'artère qui lui permettrait de s'empiffrer de ce liquide de vie, à la couleur carmin. Sous ses lèvres il sentit la pulsation accélérée des battements cardiaque. Les veines n'étaient pas loin... Non, il voulait l'artère directement, faire plus mal, la faire hurler de douleur, alors qu'il se délecterait lui, de sa peur, de sa douleur, de sa mort. Il adorait ce moment et devint sourd à tout ce qui l'entourait, il en avait jusqu'à oublié où il se trouvait. Cette petite ruelle en cul-de-sac n'existait plus. Il n'y avait plus que ce cou, ce sang, cette femme, cette victime et lui, ici, ce soir. Puis, sans chercher d'avantage, il planta les crocs. La jeune femme hurla, alors qu'il aspirait le sang et que ce dernier lui en brulait la gorge tellement il avait soif.

La mort fut lente et douloureuse pour cette pauvre victime, ce qui ne fit que régaler le vampire. Comme la première, il laissa tomber le corps inerte par terre sans même y faire attention. Il reprenait lentement pied à la réalité. La faim était calmé, mais il était encore plus désireux de commettre quelques crimes. Le sang appelle le sang, non? Un bruit le fit tourner la tête et quand il se rendit compte de qui était dans la ruelle, un sourire narquois envahit son visage. Kavien. Une fois de plus. Petite peste pot de colle. Qu'est-ce qu'elle avait à toujours trainer là où il se trouvait? L'espionnait-elle? Si c'était le cas, il en rapporterait au Patriarche et prouverait qu'il n'avait pas besoin d'une mise en doute. Non, il n'était peut-être pas démonstratif envers sa loyauté, mais il était sur qu'il ne trahirait pas les Enfants de la Rebellion. Il voulait la mort des humains, des chasseurs et il devait l'avouer aussi la mort de tous les autres monstres. Seuls les vampires devaient régner en maître.

Enfin qu'importe, Angelus fit un pas en direction de Kavien, délaissant les corps à terre, déjà refroidis par la grande faucheuse. Mais il n'eut pas le temps de faire autre chose qu'il entendit un nouveau son. Cela venait d'une ou deux rues plus loin. Des bottes... Lourdes... Humaines... Ils couraient... Dans leur direction... Des cliquetis... Des armes... Des cris... Des murmures... Le Maître de Guerre de la Première Division agrandit son sourire indéniablement. Mais au lieu de fuir comme toute bête sensée, il resta planté sur ses pieds. Il ne faisait en son esprit aucun doute de l'identité de ceux qui avaient été alertés par le cri de la jeune femme morte. Des Chasseurs? Assurément. Cette nuit allait être merveilleuse. Non seulement il avait eu des proies de choix, mais en plus, il allait pouvoir se défouler sur ses ennemis jurés. Il jeta un regard à Kavien, puis étudia ses environs. Mieux vallait connaître le terrain avant de se battre.

Lentement, il ramassa une chaine qui se trouvait derrière une poubelle et l'enroula autour de son avant-bras droit, alors que déjà arrivaient les humains. Oh que oui, ils sentaient les humains, des chasseurs vu leurs airs dégoutés, mais pourtant pas étonnés. Angelus attrapa le couteau à cran d'arret avec sa main gauche. Ils étaient cinq, trois avec des armes blanches, et deux avec des pistolets. Ouch, il pouvait deviner des balles à l'ail ou bien à l'eau bénite... Ca allait faire mal, pourtant, le vampire souriait toujours autant. Il avait déjà hâte de leur tordre le cou, de percer leur coeur avec ses propres mains. Il s'approcha lentement de Kavien, jusqu'à être à sa hauteur, sans pourtant avoir quitter du regard les cinq bonshommes. Il n'y avait qu'Angelus qui avait du sang encore sur le menton et aux lèvres, mais ils devaient se dire que Kavien, elle aussi devait appartenir à la races des enfants de la nuit. Les cinq humains semblaient chercher une tactique pour tuer les vampires. Angelus murmura à l'intention de Kavien.


- J'en prends trois, je te laisse les deux autres.

Puis d'une main, il invita les trois zouaves de droite à approcher, en signe de défi et d'affrontement.
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Kavien

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeLun 13 Juil - 21:35

    Je le fixais alors qu’il sortait tout juste de son petit monde, il devait me haïre encore plus après ce que je venais de faire, j’avais refusé son offre mais je ne m’en voulais point, c’était à prendre ou à laisser. Le vent souffla une seconde fois, j’adorai ce temps, j’adorais le son qu’il arrivait à produire brisant le silence de la ville, pourquoi étais-je revenue ? Je laissais filer un autre soupir, quelque chose devait arriver briser mon ennuie. Et mes souhaits sont toujours exhaussés ! Les murmures du vent furent accompagné par le son des pas de gens qui courent, mon ouit est assez fin, j’arrivais à prédire leur nombre avant même qu’il ne nous atteignent. D’un mouvement las je mis mes mains sur mes hanches tout en me retournant leur faire face, des chasseurs ! Je souris, et relève ma tête regarder le ciel, il allait assister lui aussi de là où il se trouvait à cette seine que je lui offrirais.

    Angelus s’approcha de moi, me donnant les ordres, je ne pu me retenir de froncer mais mon visage retrouva son état initial, je ne suis que Kavien. J’inspire une très grande quantité de vent tout en souriant de splendeur déposant mon regard sur mes deux chasseurs. Que penseraient-ils ? Qu’un monstre tel que moi ne devrait pas sourire si joyeusement ? Ou doutaient-ils du fait que je sois vraiment un monstre ? Après tout, mes cheveux étaient peints en noir, et mes yeux rouges se cachaient sous ma chevelure… rien qui ne soit pas humain ! J’aurais pu n’être que la troisième victime de ce vampire. Impardonnable pensée. Les trois hommes qu’Angelus avait intimidés se dirigent vers lui, tendis que moi j’avançais simplement vers mes deux jeunes gens. Ils avaient vus la division d’Angelus juste, et bien Soit… il était le chef de la première division.

    Dans leurs costumes verts, et sous leur casque protecteur ils me faisaient tellement rire, mais je n’étais pas de ceux qui riaient de la faiblesse de leurs adversaires. J’étais aveuglée par ma haine, je ne pensais pas beaucoup à des choses triviales, je riais de leur espoir inutile… si votre adversaire n’étais pas moi, si ce n’étais pas aujourd’hui où j’ai l’impression que Rave me regarde, et si vous aviez un peu plus de chance, vous auriez survécu. Celui à droite avait en main un pistolet, oui, bien sur, sans son eau bénite il ne pourrait pas me blesser. Mais si seulement pour lui je ne pouvais pas bouger les objets. Je regarde Angelus une dernière fois du coin de l’œil, il allait assumer ses trois adversaires. Elle ramena son regard vers les sien, ils avaient déjà prit leur garde, c’était bien mieux. Sinon ce serait beaucoup trop facile.

    Je ne voulais en aucun cas me retarder, d’une part j’avais faim, d’une autre je ne supportais pas les voir entrain de m’épier toujours doutant que je sois humaine ou vampire. Pourtant, ce sera moi qui boira leur sang jusqu'à leur dernière goûte, et ma haine triomphera de la leur. Ayant le pistolet en main, il se décida qu’un humain ne sera pas blessé par son contenu, et il le pointa vers moi puis tira, c’était exactement de l’eau bénie… Moi qui avançais vers eux esquiva l’eau tout simplement, mon expression avait changé, je ne pouvais pas sourire faute d’un souvenir qui m’était revenu… je relève ma main droite, que je fais bouger d’un mouvement horizontal, son petit jouet se détacha de sa main et s’écrasa sur le mur d’à coté. Je ne voulais pas qu’ils m’échappent, je suis passée grâce à ma vitesse exactement derrière eux. Ils étaient ma proie, si petite…

    Je fis de ma main d’autres mouvements, verticales pour leur enlever leurs casques, ils ne s’étaient pas rendus compte que j’étais juste derrière. Minable créature. A quoi bon leur enlever leurs armures si je ne pouvais pas voir leurs expressions pétrifiées ? Sans leurs armes, ces gens n’étaient que de faibles créatures frêles et sans défense, ils ne méritaient pas de pitié. J’avance les quelques pas qui me séparent d’eux, loin d’être discrète, je le faisais expert pour qu’ils me regardent, ils ne pouvaient plus rien faire… sauf miracle, mais les miracles d’existent point. Dépourvu de leurs carapaces, je pouvais voir que l’un des deux tremblait, il était encore jeune, l’autre par contre ne laissait rien transparaître, il était un habitué, donc avait tué plusieurs de sa famille… ma décision était prise, je commencerais par le supérieur, ainsi j’aurais le droit à voir les plus magnifique expression figée sur le visage du plus jeune.

    Je lui ordonne de ne pas bouger, et il obéit. Vous êtes faibles je vous dis, tellement faibles. Je fixais le supérieur de mon œil rouge, il pouvait comprendre à présent que je n’étais pas humaine. Je m’avance vers lui, rien que quelques centimètres de distance, mais il essayerait de se battre tout comme chaque rat tente de fuir… ce ne sera que vain ! Il empoigna sa main, et essaya de me frapper en plein visage, ce que je n’ai pas seulement vu venir, je l’avais même prédis. Je parais son mouvement de ma main gauche en arrêtant son poing, j’avais son étreinte en pleine main, la retournant, mes mouvements ne demandaient pas beaucoup de force, il se basait simplement sur le fait de retourner la force de l’adversaire contre lui. Très habilement, il fut bloqué, je l’avais retourné et il ne pouvait pas bouger sous le risque d’avoir sa main cassée. Long comme il était, je dus renforcer mon poing pour qu’il se baisse à ma hauteur, il n’y avait plus que ma dernière étape… (Voir le Spoil en bas pour le mouvement)

    Je jouais avec sa chevelure longue quelques secondes, regarder la mort l’approcher, savoir qu’il n’y peut rien, lui aussi expérimenté était il, il ne pouvait contenir sa peur, et j’aimais ça. J’enlace se mon visage son coup, il se débattait… et moi je voulais savoir combien exactement il me haïssait… son sang devrait être contaminé par cette maladie qu’est la haine, il n’y avait peut être que moi à en être malade… dommage, ainsi, rien ne satisferait ma soif. Je ressentais les battements de son cœur, sa veine jigulaire externe et son interne… je m’impatientais, j’entrouvris ma bouche flairant du toucher l’endroit le plus convenable pour me nourrir de son énergie, j’eu finalement décidé, j’ouvris ma bouche entièrement…

    ‘’ Voyons combien tu me hais’’

    Il se débattit pour m’échapper encore une fois, mais c’était inutile. Je plante mes crocs entièrement dans son coup. Sa fierté, il la laissa tombé en criant détresse, il hurlait de douleur et de haine, j’adorais ça, je le vidais de son sang, je le vidais de sa vie… parfois, je me croix vraiment Dieu.

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 2:14

Angelus se désintéressa du sort des deux autres zouaves et de Kavien. Elle était grande et le maître de guerre la savait parfaitement capable de s'occuper ainsi de deux chasseurs, même s'il aurait voulu ne jamais le reconnaître véritablement. Désormais, dans cette ruelle sordide, il y prenait place deux combats différent. Qu'importe l'issue, il y aura du sang et de la douleur. Sourire provocateur sur les lèvres, regard impatient, comme un specatateur qui attend le show, Angelus attendait les trois coups de baton, annonciateurs du début de la scéance. Si quelqu'un priait un dieu, c'était le moment ou jamais de se faire bien voir. L'air glauque de la nuit allait retentir des clameurs des cirques romains, des ola des arènes espagnoles et pourquoi pas des hurlements fanatiques des spectacles de catch. Il serra dans son poing la chaîne enroulée, bonne idée, tiens, de l'avoir ramassée, avec les deux bozzos qui avaient des armes blanches, cela lui fera une défence de choix. Il aurait donné cher pour avoir son arme à lui, mais il n'avait que ce couteau et cela lui suffira grandement. Il allait taillé de grands sourires dans leur visage de faibles humains répugnant. Allez, arrêtons de bavarder et que le spectacle commence.

Le premier round allait s'annoncer toutefois tendu, car un des chasseurs venait de braquer sur Angelus son arme de poing. Mais si le vampire se débarasser de lui en premier, cela ne serait pas aussi amusant, aussi pétillant que s'il lui laissait s'en servir et éviter les balles. Cela aurait été trop facile d'empécher tout mouvement de l'humain par une chaîne d'ombre. Non, non, beaucoup trop facile, il n'aurait pas ce goût d'adrénaline qui accompagne chaque combat, cette petite touche de pep's qui articule le destin de la vie ou de la mort, de qui gagne ou qui perd. C'est comme jouer aux dés. On ne sait pas qui va prédire le bon chiffre. Cependant, le vampire avait un atout dans sa poche, il pouvait facilement truquer les dés, c'était le petit plus des vampires. Angelus prit le temps de prendre en note tous les petits détails. Le premier portait une épée, comme les mousquetaire, du métal d'espagne, au fin alliage, un poids léger, une rapidité certaine sans aucune contraite. Il allait falloir le tenir à l'oeil celui-là, un fourbe et un vif, certainement. Le deuxième avec deux couteaux aux lames larges et édentées. Ouch, celles-là aussi, il n'aimerait pas sentir ça contre sa peau.

Le troisième ne fit qu'un infime mouvement, en réalité une courte inspiration brusque suivie d'une tension soudaine de tout le corps. Il allait faire vraiment feu, cet imbécile. Angelus s'écarta vivement, hors du champ d'action de l'arme. La balle siffla non loin de ses oreilles alors que la détonation claqua dans l'air silencieux comme un coup de tonnerre. Très bien, ils venaient de faire le premier pas, à lui le deuxième. Sans s'arrêter, il sauta sur le premier homme, celui à l'épée. Ce dernier chercha à ferrer plus d'une fois, agitant comme l'aurait fait zorro. Le vampire parra avec la chaîne enroulée autour de son avant-bras, ce dernier, ce même avant-bras, trouva son chemin jusqu'au visage de l'humain qu'il percuta avec force. On entendit soudainement un crack très désagréable et un nuage de sang inondèrent la scène. L'humain étrangla un cri de surprise et par un geste instinctif porta les mains à son nez. La douleur lui fit perdre la raison et pendant une courte seconde, il cessa de penser au combat qui ne faisait que commencer. Angelus le vit bien et s'en servit car en cette même seconde, il agrippa le corps de l'homme et le poussa vivement sur sa droite.

BLAM. Un deuxième coup de feu et l'humain au nez cassé tomba. Un large trou, teinté de carmin, aparut sur la poitrine. Angelus eut un rictus machiavélique. Les humains étaient si prévisible. Voilà pourquoi il avait poussé l'homme, voilà pourquoi il avait laissé le chasseur au pistolet vivre pour le moment, pour qu'il tue son propre copatriote. Maintenant, l'homme allait hésiter avant de se servir de son arme, il n'allait pas vouloir refaire la même bétise, tirer trop vite en essayant d'avoir le vampire. Non, désormais, il allait faire attention. Il allait mieux viser, mais donc prendre plus de temps. Angelus avait encore le temps de jouer avec lui et ses nerfs. Comme pour justement le défier, le vampire se plaça, bien visible, juste devant l'homme au pistolet, comme dans un ancien remake d'un western spaghetti. Il y avait toujours le gars avec ses couteaux. Lui d'abord, ou bien le pistolero? Hmm, que cela soit l'un ou l'autre, le choix était appétissant. Ils semblaient tous les deux dans la force de l'âge, sportif, fier comme Artaban et surtout, ce n'était pas la peur dans leurs veines qui coulaient, mais de la pure haine. Rien de meilleur que cette haine réciproque. Il avait hate de plonger les dents dans ce sang puissant.

Ok, pas de temps à perdre, il allait se faire encore plus haïr des deux hommes. D'un mouvement de poignet, il envoya son propre couteau si violement qu'aucun des hommes ne le vit jusqu'à temps que l'homme au pistolet ne tombe. Non, non pas mort, cela ne serait plus drôle, juste blessé, à l'épaule, le couteau planté jusqu'à la garde. L'autre homme perdit un semblant de sang-froid et se jeta sur le vampire qui n'avait plus d'arme, mais c'était vraiment sous estimé Angelus qui s'occupa donc du dernier encore debout. Le chasseur essaya de frapper avec son arme droite, préférant la gauche pour la défence, mais le guerrier de la nuit s'était déjà accroupi et frappa à l'arrière des genoux. L'humain n'eut pas le temps de tomber que Angelus était déjà en train de lui briser le genou d'un coup de pied violent. Il s'écroula par terre, dans un cri terrifiant. La rotule en charpie, cela laissait des traces. Qu'importe, ce n'était plus l'affaire de Angelus qui délaissa l'homme pour celui qui s'était pris son couteau. Oui, il aimait tuer ses proies en même temps, mélanger les sens et compliquer la chose, rendre plus dangereux ce jeu de tuerie...

Le chasseur au pistolet qui avait laché son arme depuis longtemps venait tout juste de retirer le couteau désormais ensanglanté de son épaule et allait l'utiliser pour attaquer le vampire qui n'était qu'à l'échauffement. Oui, mais ce dernier avait également dans le corps, deux magnifiques sangs et donc, il était partiellement repus. Il n'allait pas craché sur un sang de chasseur empli de haine, mais pour le moment, ce n'était pas sa priorité. Alors, avec un sourire narquois, il attendit que le chasseur ne se relève, ne lui fasse face et l'attaque avec son propre couteau. Le sang du blessé embaumait toute l'atmosphère, Angelus n'était nullement pressé d'en finir avec lui, il était content comme le chat joue avec la souris et il n'allait pas se précipiter, car s'il pouvait le rapportait dans la cave de l'immeuble où se trouvait le QG, il aurait de quoi passer la journée avec une petite scéance de torture, ou bien, il allait l'achever ici-même, les cannines plantées dans la gorge. Hmm, la deuxième proposition semblait bien allèchante, mais il appréciait la torture également. D'un air pensif, Angelus se mit à tourner autour du chasseur blessé. Allez, petit homme, montre-moi qui tu es...
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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 19:10

    Je m’étais promis depuis très long temps de me venger de tous ceux qui se nomment chasseurs et qui réduisent ma famille en miette, et qui avaient, des années avant, tué ma raison d’exister. Et je ne vie que pour ce moment exacte où je peux boire de leur sang… je les hais, et j’aime ce sentiment de satisfaction qui me hante à chaque fois que je tue l’un des leurs, il se débattait, mais mon étreinte est dominante. Personne n’échappera à mon châtiment, pas ce minable humain se débattant inutilement, et pas tous ses autres frères… je ressentis les battements de son cœur s’éteindre, et il ne devint qu’un jouet entre mes mains, sa peau sécha considérablement devenant jaunâtre. Je le laisse tomber à terre, mais non, justement, il n’avait pas réussi à apaiser ma soif, je m’énerve, et je projette son corps avide vers le mur. Je fixe le second de mon œil impitoyable, je ne comprenais jamais pourquoi aussi nombreux étaient-ils, ils ne faisaient qu’allumer ma soif. Je ne souriais plus, et ma haine se lisait encore plus ardente que jamais… deux petites vermines n’allaient pas éteindre mon désir… deux petite vermines ne font que rajouter l’intensité de ma soif, voyons, le maître de la première division pourra sûrement s’occuper d’encore plus de chasseurs… e le risque que j’allais prendre, je l’assumerais.

    Je libère le jeune chasseur de mon étreinte psychique, ce qu’il allait faire une fois libéré c’est appeler des renforts, je pris le petit engin qu’ils utilisent pour ramener le renfort et le jette vers le jeune chasseur qui, de peur, ne contrôlait même plus son corps à la perfection. Il cliqua le bouton sans y penser, je ne lui donnais pas une chance de survie, mais un pur indice de notre supériorité. Il était complètement emplit de peur, mais qu’est la peur ? Ce sentiment qui les fait chavirer ? D’ailleurs, pourquoi ont-il peur ? Le destin qui attend un chasseur est déjà décidé depuis le jour où il décide de rejoindre l’armée qui lutte contre nous, les monstres, c’est la mort qu’il demande, une mort lente et savourée… Je ne pouvais pas sourire, je m’impatientais, quand est ce que ces autres chasseurs arriveront ? Je me le demande. Le jeune homme se tenait là, les larmes aux yeux, bouche béé, attendant ces renforts qui n’arrivent pas encore. Le pauvre. Je n’avais pas envie de jouer, et je voulais goûter son sang travaillé de peur. Je ne voulais pas le tuer maintenant, il sera ma dernière victime, il sera le petit gâteau du dessert. J’avance vers lui mon visage sadique, et il s’éloigne tremblant de quelques pas. Ne lui avaient-ils pas appris qu’il ne fallait pas fuir quand on est chasseur ? J’entendis d’autre gens arriver… bien, le petit jeune homme allait attendre.

    Je me retourne vivement… rien que trois gens, rien que trois personnes, mais ils étaient armés, bien plus que les premiers, des revolvers, des fusils d’assaut, des armures, des rescousses… ils ramenaient aussi une femme pour les premier soin de leurs compagnons, Angelus, il faut que tu te retourne si tu compte donner des ordres à propos de ceux-là aussi, elle n’allait pas attendre, il était temps de s’épuiser un peu avant de savourer ce sang haineux. Voyant Angelus, ils décident de se diviser, et un d’entre eux se fofolle trouvant son chemin vers Angelus son fusil pointé sur lui. Moi, ayant une victime entre les mains eu le droit à deux chasseurs… que de joie ! La jeune femme en arrière essayait de rejoindre le jeune homme… j’allais faire de cette seine la mienne. Je pouvais très simplement me servir du jeune homme comme pare-balles, ce que je fis. Leurs fusils visé vers moi étaient inutiles, ils n’allaient pas tirer sur l’un des leurs, où peut être si ! Leurs petites balles faites d’ail et remplie d’eau bénie devaient transpercer son corps avant de m’atteindre, que de joie… qu’ils essayent de tirer, ce serait la fin du jeune homme… j’arrive à la hauteur de la jeune femme qui regardait la seine sans pour autant bouger… médecin immobilisées par mon oeil, elle devait soigner le blessé. Pourtant celui-ci n’était pas blessé… pas encore.

    Je ne suis pas quelqu’un d’affreux, mais une fois que ces gens sont apparut sur ma seine, ils ne la quitteront pas vivants. Je lâche mon étreinte du jeune homme qui s’écroula aussi tôt, mais je m’empare des menottes qu’il avait m’assurant que ces deux gens ne quitteront pas. Je pouvais faire autrement mais je ne voulais pas, jouer aussi lentement possible. Je fis en sorte que les deux gens soient liés au poteau qui illuminait la ruelle de cette lumière jaunâtre. Puis je me retourne vers mes deux chasseurs, je ne comptait pas user de mes pouvoirs, méritez la mort que je vous donnerais, amusez moi au moins un peu… Ils attendaient que je fasse du petit chasseur et du médecin des otages pour m’en sortir, mais non voyons, je ne suis pas si humaine que vous. J’efface tout sur mon passage. J’eu le droit à des tirs précipités que j’évitais de justice courant simplement tout autour, ils me suivaient des yeux, mais pas des mouvements, ils étaient long, beaucoup trop pour me toucher ! Et je profitais de leur retard contre eux, rien qu’une seconde me suffit pour avancer vers l’homme à droite lui donnant un coup de pied qu’il le projeta à terre, gardez vos armes, je vous tuerais avec ou sans. L’autre suivant mon mouvement dirigea son fusil vers moi, j’avais bloqué le fusil et je lui fit un coup de poing qui le fit mordre ma poussière.

    Une petite brûlure en main à cause du contacte, le fusil était d’argent, pas étonnant, mais ça ne tue pas. L’argent était une matière propre et scintillante, mais fabriquer des fusils avec un tel matériel rendra cette arme lourde et facilement dommageable… regardez moi combien de risques ils prennent affin de nous blesser. Les deux visèrent vers moi encore même à sol, et je ne fis que sauter évitant leurs tirs qui atterrirent sur les deux murs de la ruelle, ils allaient réveiller des gens, mais les humains ces jours devenaient sages de nature, entendre tout ces tirs devrait les persuader de rester dans leurs maisons. Les deux hommes se relevèrent en rechargeant leurs fusils, celui adroite c’était relevé le premier, donc, il méritait d’être servi en premier. J’avance vers lui, et je teins sa gorge avant même qu’il ne mette son doit là où il fallait pour tirer, et je serre mon poing. Le chasseur, pour s’en sortir prit son petit pistolet et le dirigea vers ma poitrine. Moi je lui souris, son regard abattu sur moi qui ne désirait qu’une seule chose : sa mort. Il tremblait, oui bien sur, il ne pouvait pas bouger convenablement alors qu’il ne respirait même plus, son ami de son coté visait son fusil encore une fois vers moi. Et je voyais des lueurs d’espoir dans les yeux du jeune petit prisonnier… il pouvait toujours espérer. Mais ses espoirs n’allaient pas voir la réalité.

    ‘’Voyons le quel des deux est le plus rapide, ton pistolet, ou ma main qui arrache ton cœur de ta poitrine.’’

    J’avais une main libre, et je n’allais pas permettre qu’il me tire dessus, j’avais encore beaucoup de tueries à faire. Je connaissais le corps humain parfaitement, là où se situait le cœur, là où il fallait frapper pour tuer, et mon corps à moi était une machine à tuer ! Ma main pénétra sa poitrine, arracha son cœur de l’intérieur de son corps encore chaud, ma main gauche était rouge de son sang, je fis un demi-tour vers ma droite, et le tir sortant de son revolver trouva son chemin vers la tête de son compagnon… que de joie… ainsi, ils me facilitaient la tâche… je lâche son corps troué et regarde le deuxième chasseur dont la tête était trouée, un sourire narquois sur le visage, les deux tombèrent librement sur terre, leur sang arrosait le sol dur sous mes pieds… que de joie à voir cette seine. Je redresse mon regard vers mes deux autres victimes, gardant le cœur chaud dans ma main. Et j’avance vers eux, où était passé leur regard espérant ? Les humains étaient des créatures très changeantes. Je m’arrête tout prêt d’eux, et m’accroupis pour les regarder droit dans les yeux… je me demandais si ma cuissons de peur avait fait du sang du jeune chasseur un délice… je me demandais si maintenant, il me haïssait suffisamment pour qu’il attise ma soif. La jeune femme avait fait une faute en venant ici… aucune de mes victimes ne reste en vie.

    ‘’J’étais sur que ma main sera plus rapide, et que je le décapiterais’’

    Fis-je en regardant le cœur entre mes mains, ils le regardaient aussi, ce cœur qui n’était plus à sa place, ce cœur qui aurait du battre encore. Une goûte de sang coula du cœur sur ma main, je me demandais si cet homme aussi me haïssait, donc, je lèche le trait rougeâtre qu’elle laissa, puis je suce le petit cœur qui refroidissait… il me haïssait. J’en souris, c’est ce goût exactement qui m’attire, dommage qu’il soit mort, dommage que je n’eu pas but son sang… je fixe la jeune femme qui avait des larmes sous ses yeux, et j’en sourie… elle pouvait pleurer, cela n’attendrirait pas mon cœur. Elle ne portait qu’un pull noir au col large et une jupe en jean, était elle si sur que ses amis tueront les deux monstres qui se trouvaient ici ? J’essuie sa larme de ma main libre et continue à effleurer sa peau, sa joue, son coup puis je lui lâche le cœur sur ses habilles, et l’immobilise de mes yeux, puis me relève chercher du regard le petit chasseur. Il avait peur, tremblait, assit me fixant de ses yeux grand ouvert… il fallait qu’il pense à ça bien avant de rejoindre la milice. Je m’assis sur mes genoux, tenant ses mains contre le sol, et mis légèrement mes lèvres contre son coup. Puis j’entrouvrit ma bouche lui chuchotant quelques mots, il cria la réponse, mais il n’en pas le temps de la finir, mes crocs pénétrèrent son cou.

    ‘’Maintenant, me hais tu suffisamment ?‘’
    ‘’Je te hais‘’
    puis il mourut vidé par son sang.
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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 15:28

Un, puis le deuxième arrivèrent. Mince, il n'y eut pas de troisième... Moins on était de fou, moins on riait, cela se vérifiait. Ainsi, Angelus se tenait, droit, patient, peut-être même ennuyé qu'il n'y eut pas assez d'humains dans les parages. Deux chasseurs, c'était mieux que rien quand même non? Peut-être. Lui n'avait pas d'arme, juste la chaine contre son bras. Les deux mortels avaient un couteau ensanglanté et un fusil à air comprimé. Ouch, ça devait faire mal ces machins là. Surtout si les balles étaient d'ail et d'argent... Grr, ça le démangeait d'ici, sans que le gars n'aie tiré. Il craqua sa nuque et remua des épaules, comme s'il se préparait à un combat de catch. Il fallait croire que les chasseurs ne savaient pas vraiment ce qu'ils voulaient faire, car ils restaient là comme deux perruches n'ayant jamais vu de louveteau. Le vampire aux cheveux blancs souriait angéliquement, on lui aurait donné le bon dieu sans confession si seulement il n'avait pas sur lui quelques traces de sang.

Les chasseurs se regardèrent, puis celui au couteau se jeta sur le vampire sans un mot. Peut-être pensait-il que le type au fusil pourrait le couvrir si jamais il échouait. La furie humaine se retrouvait donc entre le vampire et le canon d'un fusil de chasse. Très très mauvaise situation si vous voulez mon avis. De chaque côté la mort et aucune chance de s'en sortir. Le sang ennivrait l'air autour d'eux. Angelus se lança lui aussi sur le type au couteau. La rencontre fut violente. Le couteau trancha l'air, mais se brisa contre la chaine autour de l'avant-bras du vampire. Angelus frappa, avec cette même chaine à son poing contre le visage de l'homme. Un magnifique aller retour qui fit cracher le mortel quelques dents et le fit tomber dans les pommes quelques secondes après l'impact. L'homme au fusil, une fois le champ d'action dégagé de son copatriote, tira. Une fois. Le bruit résonna dans la ruelle sordide et le vampire s'affala.

Le chasseur se mit à rire, le genre de rire machiavélique, tellement hilare qu'il aie tué un vampire. Angelus ne bougeait pas à terre, l'humain s'approcha, tapotant de son pied les jambes du vampire, pour vérifier que ce dernier ne bougeait pas. Il se mit à rigoler encore plus et se pencher sur le corps. L'imbécile n'avait pas encore remarqué que le vampire ne s'était pas dissipé en poussière comme il aurait du le faire s'il était pris cette balle d'ail et d'argent. L'humain se mit à murmurer quelques paroles du genre qu'il était plus fort que les êtres de la nuit, que les vampires n'étaient que fillettes déguisées, bref, tout plein d'absurdités d'un petit jeune qui semblait débuter dans le boulot. A terre, le vampire attendit sans bouger que l'homme s'approche encore plus. Puis au moment opportun, il se retourna d'un coup, dos au sol et lui balança un coup de pied dans la figure. Quelque chose qui envoya le chasseur à son tour par terre. Angelus se redressa de toute sa stature fière et altière.


- Chasseur de pacotille. Apprends à tuer tes proies correctement et d'être certain que tu les as bien tuées.

Il ne perdit plus de temps, sauta sur lui et plongea ses dents dans le cou l'attrapant par les cheveux et l'épaule. L'homme hurla, reprenant subitement conscience. Le sang coula dans la trachée du vampire qui s'empiffra jusqu'à plus soif. Il but tant et tant que le corps de l'homme se retrouva exangue en un rien de temps. Angelus se redressa, le sang humain coulant sur son menton. Sa main l'essuya avidement, remontant vers son front et ses cheveux, laissant une longue trainée rouge sur le visage pâle du vampire. Son regard était machiavélique. Le fils de la nuit était enfin repus. Il baissa le regard contre son flanc droit, la balle n'avait fait que froler les côtes, mais ça picotait comme pas possible. La plaie prendrait quelques jours avant de se refermer, l'argent empéchait les propriétés vampiriques de guérir plus facilement et l'ail allait le déranger, lui ronger lentement les chairs. Juste attendre quelques jours et l'ail aurait disparu, et il pourrait guérir tout seul.

Son regard se tourna vers Kavien, elle aussi en avait terminé avec ses chasseurs et se remplissait la gorge de son dernier. Il soupira alors qu'il en avait nullement le besoin, vu qu'il ne respirait pas. Bon, une petite soirée de sang, mais c'était loin de suffir au Maître de guerre de la Première Division. Il voulait plus de donzelles, plus de fun, plus de sang et de violence. Et pour cela, une seule destination. Il commença à essuyer ce qu'il avait sur le visage avec un bout de chiffon qui trainait sur le dernier type qu'il vidât de son sang. Dans son style de post-adolescent, il n'aurait aucune difficulté à entrer là où il le voulait.


- Y'a pas d'amusement ici... Où sont les boites de nuits dans cette ville ennuydodgereuse?
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Kavien

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MessageSujet: Re: En tête-à-tête [Libre]   En tête-à-tête [Libre] I_icon_minitimeDim 15 Nov - 17:24

    Une éternité d’instants, une éternité de secondes, une éternité de bonheur. Ou de haine. C’est en fait une éternité de haine et de rancune, mêlée par fois à des instants de désir insignifiant. Devant l’éternité que moi, vampire ait. Devant l’éternité de ma race. Ou placerais-je ma haine ? Je veux dire, est-elle aussi grande ? Parce qu’elle se le doit. Elle devrait être plus grande que moi, plus grande que mon existante, plus grande que ce monde lui-même. Parce qu’elle provient de l’amour fou que j’ai pour lui. Non, ces quelques victimes devant moi ne satisfaisaient pas ma rage, ils ne faisaient que l’enflammer. Il fallait que j’envois des dizaines de gens à l’autre monde. Plusieurs étoiles devaient s’éteindre, plusieurs chasseurs devaient tomber. Cette mission que j’avais interprété devait finir, et que triomphe la haine. Et que triomphe la haine. Je fixe l’humaine de mes yeux rouges… n’était elle pas encore morte ? Elle le devait. La peur ne fait-elle pas mourir ? La peur que je lui inflige ne suffisait-elle pas pour lui ôter son existence ? Je m’enflamme à cette idée. Minable petite humaine… minable créature ! Ne pouvais-tu pas mourir en me craignant ? Tu le devais ! Parce que maintenant, tu me donne envie de te faire regretter ta vie entière, et tu mérite ton châtiment. Aider un chasseur est ton crime. Tuer ma joie est ton crime. Ne pas me craindre jusqu'à la mort est pourtant ton énorme grand délit.

    Je me baisse tenir sa gorge, et me tiens debout… empoignant de plus en plus fort cette gorge frêle qui était sienne. Non jamais, non personne ne pourra me faire changer d’avis. Tu dois mourir, ici et la, de la plus tyrannique façon qu’il soit. Pensais-tu qu’on jouait ? Pensais-tu qu’on plaisantait ? Qu’une fois qu’on se serait rencontré je te laisserais aller voir ta famille et sourire devant le monde alors que ma race tombe en miette à cause de toi ? À cause de vous ? Il fallait que je l’explose ou que je la découpe en mille morceaux, ceux qui viendront après ramasser ces déchets sauront qu’on ne joue pas. Je soulève de mon pouvoir surnaturel la lame qu’ils avaient tant bien préparé pour me transpercer. Et je la dirige vers cette humaine insignifiante. Voyez combien vos armes font mal. Voyez combien votre justice fait mal. Voyez pourquoi vous devez vivre sous notre empire. La lame la transperça, et je la fis balader le long de son corps. Affaiblie petite humaine, de peur soit ou de douleur, tu n’arrive même pas à crier. Un sourire se traça sur le coin de mes lèvres, je savais ce que tu pensais. A ce moment là, tu regrettais ton existence. Je renforce mon poing, et sa gorge éclate sous la force de mon mouvement. Je te l’ai dis, qu’on est supérieur. Et qu’on coexistera après vous. Et que vous deviendrais nos esclaves eternels. Justice sera faite. Notre justice.

    Je lâche ce corps indigne de mon touché. Et me retourne regarder celui qui est sensé être mon chef. Ce vampire. Rien qu’en le regardant, je sais que je ne suis pas seule à porter cette haine. Et tant qu’il sera loyal à notre quête, ce qu’il fera ne m’importe point. Qu’il tue des humains ou des chasseurs à quoi bon s’attarder sur ce détail. Il avance de notre rêve des pas en avant. Et je l’admire, J’aime ceux qui haïssent ces créatures nommées humains. Je sentais le sang, et bien que j’aime cette odeur elle m’empestait. Je voulais m’en débarrasser. Je fixe les provisions qu’ils avaient ramenées. Rien que de l’eau bénite ? Je soupire. Me contente d’essuyer le sang sur mon habille. Une bonne douche, voilà ce que je voulais. Mais il fallait que je la mérite. Et pour la mériter un bain de sang plus grand devait la précéder. Si je reste avec le capitaine de cette division, mon vœu sera asservi. J’avance de quelques pas au fond de la ruelle. Attendant étrangement un ordre. Une décision qui ensanglantera un autre endroit. Dis moi, chef, où devront nous aller cette fois ?. Cette nuit là, j’ai envie de céder à cette envie meurtrière qui me prend. Cette fois je ne veux pas faire signe de raison. Je veux passer et laisser derrière moi des millions de corps assailli…

Citation :
- Y'a pas d'amusement ici... Où sont les boites de nuits dans cette ville ennuydodgereuse?


    Il sortit de son silence, et tellement intéressée, je fis bouger mes oreilles. Il cherchait un endroit qui sera bourré de gens. Je ne pus contenir ma joie, et je sourie. Ce vampire était le meilleur. Si non pourquoi le choisir ?. Je me mis à me rappeler mes observations d’avant. Oui, j’ai bien entrevus des endroits pleins de présences. Il y’avait exactement une boite de nuit à quelques ruelles d’ici. Une autre plus loin. Qui suis-je pour compter les présences ? Je sais juste que cette envie sera exténuée là-bas. Ou embrasée, une de deux possibilités. Je retourne mes cheveux en arrière. Et fixe mon chef des yeux. Je vous parlerais des deux et à vous de choisir.

    -‘Si, à deux ruelle d’ici. Et à quatre ruelles plus loin. Deux boites de nuit. Laquelle devra-t-on attaquer ? Chef ?’.

    Je sais. Dans un autre état. Sous un autre ongle. Je ne l’aurais jamais adressé du mot chef. D’ailleurs, je ne me rappelle pas l’avoir fait, non pas une seule fois. D’ailleurs, je lui ai manqué de respect des centaines de fois. Il devrait me haïr. Je suis sûrement déjà sur sa liste d’ennemis vampires. Soit il me prend pour un minable membre de l’équipe. Soit il hait ces créatures plus que moi, et ça ne m’étonnerait pas. Je le fixe. L’admire. Et partage sa haine.
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